Voilà. Ton roman est écrit, publié, tu es aux anges (et je te comprends), mais le plus difficile reste à venir (si !) : il doit trouver ses lecteurs. Car c'est un peu pour cela qu'on écrit, non ?
Dans la foultitude de romans qui paraît chaque jour (sachant qu'il en sort environ 70 000 par an), il est primordial de trouver sa place et son lectorat. Pour t'en convaincre, voici quelques chiffres de l'Observatoire de l'économie du livre (un peu démoralisants...)
Mais comme je le dis toujours, même si nous sommes 100 000 à être publiés chaque année (et sûrement plus, car je ne sais pas si l'auto-édition et le compte d'auteur sont répertoriés dans la statistique ci-dessus), il ne faut pas se décourager : tout est toujours possible !
Il ne faut juste pas occulter qu'on n'est pas tout seul à écrire...
La première chose à soigner, c'est ta quatrième de couverture.
Va faire un tour chez les libraires et observe : comment les lecteurs choisissent-ils un roman ? Ils regardent le titre, puis immédiatement après, ils retournent le livre et lisent le texte de la quatrième de couverture.
Elle est donc in-con-tour-nable, et doit assurer un parfait dosage entre le message de l'auteur et l'acte commercial. Elle doit susciter l'envie, voire le désir, sans non plus être dithyrambique (ça paraîtrait trop louche).
Cela peut être un extrait ou un résumé (les lecteurs, selon un sondage récent, préfèrent le résumé). Parfois même, une seule phrase.
Ce texte, ce peut être l'auteur qui le propose, mais aussi l'éditeur. Dans ce dernier cas, rien ne t'empêche de donner tout de même ton avis.
Et si c'est toi qui le crée, n'hésite pas, comme pour la relecture de votre roman, à demander des avis extérieurs :
Sois concis. Rappele-toi que tu ne peux pas résumer toute l'histoire. Fais des choix judicieux. Etonne ! Surprends ! Déclame ton texte !
Par expérience de lectrice, je peux t'assurer que c'est dans les premiers mots de cette quatrième de couverture que je saurai si j'ai envie ou non de lire le roman. Il est donc nécessaire de soigner particulièrement le début du texte.
Une petite phrase d'accroche peut être une bonne chose, aussi.
Voilà la quatrième de couverture de mon dernier roman adulte, Pulpeuse fiction. C'est mon éditeur qui l'a fait. En toute sincérité, je n'aurais pas du tout écrit cela : j'aurais mis d'autres faits en avant et évité certains, choisi d'évoquer d'autres thèmes du roman, tourné mes phrases autrement...
J'ai également trouvé la phrase d'accroche trop réductrice.
Mais bon, le commercial, c'est lui, mon éditeur, et je me suis dit qu'il savait ce qu'il faisait... 😏
Dans la foultitude de romans qui paraît chaque jour (sachant qu'il en sort environ 70 000 par an), il est primordial de trouver sa place et son lectorat. Pour t'en convaincre, voici quelques chiffres de l'Observatoire de l'économie du livre (un peu démoralisants...)
Il ne faut juste pas occulter qu'on n'est pas tout seul à écrire...
La première chose à soigner, c'est ta quatrième de couverture.
Va faire un tour chez les libraires et observe : comment les lecteurs choisissent-ils un roman ? Ils regardent le titre, puis immédiatement après, ils retournent le livre et lisent le texte de la quatrième de couverture.
Elle est donc in-con-tour-nable, et doit assurer un parfait dosage entre le message de l'auteur et l'acte commercial. Elle doit susciter l'envie, voire le désir, sans non plus être dithyrambique (ça paraîtrait trop louche).
Cela peut être un extrait ou un résumé (les lecteurs, selon un sondage récent, préfèrent le résumé). Parfois même, une seule phrase.
Ce texte, ce peut être l'auteur qui le propose, mais aussi l'éditeur. Dans ce dernier cas, rien ne t'empêche de donner tout de même ton avis.
Et si c'est toi qui le crée, n'hésite pas, comme pour la relecture de votre roman, à demander des avis extérieurs :
- Est-ce que cela te donne envie d'ouvrir/lire le livre ?
- Est-ce cohérent ?
- Est-ce que cela te surprend ? T'intéresse ? Quels sont les mots qui attirent ton attention ? etc.
Sois concis. Rappele-toi que tu ne peux pas résumer toute l'histoire. Fais des choix judicieux. Etonne ! Surprends ! Déclame ton texte !
Par expérience de lectrice, je peux t'assurer que c'est dans les premiers mots de cette quatrième de couverture que je saurai si j'ai envie ou non de lire le roman. Il est donc nécessaire de soigner particulièrement le début du texte.
Une petite phrase d'accroche peut être une bonne chose, aussi.
Voilà la quatrième de couverture de mon dernier roman adulte, Pulpeuse fiction. C'est mon éditeur qui l'a fait. En toute sincérité, je n'aurais pas du tout écrit cela : j'aurais mis d'autres faits en avant et évité certains, choisi d'évoquer d'autres thèmes du roman, tourné mes phrases autrement...
J'ai également trouvé la phrase d'accroche trop réductrice.
Mais bon, le commercial, c'est lui, mon éditeur, et je me suis dit qu'il savait ce qu'il faisait... 😏
Voilà un an que mon roman est sorti, il a fait son petit effet, a touché pas loin de 5000 lecteurs (que je remercie et que j'embrasse, si, si !)... C'est donc que ce n'était pas si mal que ça, non ?
Et toi, qu'en penses-tu ? 😚