Après cette merveilleuse rencontre avec Gonzague, me revoilà dans le salon, aux côtés d'Anne Richard, toujours aussi sollicitée. La température grimpe en flèche, je continue de m'éventer avec mes marques-pages, mais les lecteurs arrivent de plus en plus et je raconte mes livres, les résume, les dédicace. Dédicacer sur un salon a quelque chose d'assez routinier, finalement : je répète inlassablement le résumé de chacun de mes romans aux personnes qui s'y intéressent, tout comme j'entends Anne Richard de son côté répéter l'histoire de ses livres-CD. A la fin, si ce n'était notre physique très différent (elle est blonde et trèèès mince et je suis brune et... bon...), je pourrais prendre sa place, tant je connais son laïus par cœur. D'un autre côté, un salon, c'est aussi et surtout des rencontres et malgré ce côté répétitif, il y a ensuite un échange passionnant et, même si les personnes ne prennent pas le livre, une vraie source de plaisir. Cela dit...